Les urbains ont eux aussi le droit à leur potager bio !

Qu’est-ce-que le maraîchage urbain ?

Ce sont des petits jardins installés au cœur des villes. Ce concept en plein boom nourri plus de 800 millions de personnes autour du globe selon les données de la Food and Agriculture Organization.

Son idéologie : concevoir des potagers de petites tailles à cultiver au plus près des villes et périphéries voir même sur les toits des immeubles. Ces cultures variées (carottes, poireaux, tomates, fraises et autres fruits et légumes…) doivent être écologique et respecter une démarche de circuit court.
Cultiver ses propres fruit et légumes ou acheter auprès d’un potager urbain renforce  le développement du circuit court et permet de consommer des produits plus sains qui n’auront pas parcouru plus de 8000 kilomètres pour atterrir dans vos assiettes.

Posséder un petit potager bio n’est pas uniquement réservé aux habitants de la campagne et aux heureux possesseurs de jardin. Aujourd’hui, habiter en centre-ville n’est pas un obstacle à entretenir un petit potager, pour peu que vous disposiez d’un jardinet, d’une terrasse, d’un petit balcon ou d’une cour intérieure. Certaines villes proposent même de vous louer un petit lopin de terre. Vous pouvez vous rendre à votre mairie pour vous renseigner et connaître les démarches à suivre.

Comment faire son potager urbain ?

  • Le choix de l’emplacement
    Choisissez un endroit lumineux, comme un rebord de fenêtre ou votre balcon… Il faut éviter les ouvertures qui donnent sur la rue afin de ne pas exposer vos précieuses cultures aux particules polluantes des voitures. Enfin, pensez à l’ensoleillement en fonction de vos plantations : 6 à 8 heures de soleil pour les tomates, moitié moins pour les salades et de l’ombre pour la menthe…

 

  • Le bon équipement
    – Terreau biologique
    – Des bacs et pots (plus ou moins profond en fonction des variétés)
    – Des planches pour protéger votre potager (voir tuto sur YouTube)
    – Renseignez-vous auprès de votre syndicat pour savoir si vous êtes autorisé
    – Le matériel de base : bêche, petite fourche, arrosoir, sécateur, etc.

 

  • Le choix des graines
    En fonction de la place disponible, de l’ensoleillement et de l’orientation de votre potager, une première sélection se fera d’elle-même. Bien évidemment vos envies et vos goûts pèseront également dans la balance. Les plantes aromatiques trouveront naturellement leur place dans les pots, poussent vite et sans attentions particulières. Dans les bacs moyens, tomates, tomates-cerises, poivrons, cornichons, radis courgettes, concombres et mêmes laitues éliront domicile. Sur les balcons et terrasses conséquentes, dans les petits jardinets ou les bacs de grande taille, pensez à faire poussez des arbres fruitiers comme les fraisiers, groseilliers ou framboisiers, qui s’adaptent parfaitement aux potagers urbains.

 

  • Le calendrier du potager
    Les jardiniers confirmés n’auront pas de mal avec leur potager urbain, puisque les dates de semis et de récoltes sont les mêmes qu’un potager classique. Cependant, rien ne vous empêche d’anticiper de quelques semaines les semis en faisant profiter vos plantes des premiers rayons de soleil du printemps, à condition de prendre soin de les rentrer le soir afin de les mettre à l’abri des nuits froide. Renseignez-vous !

 

  • Bien s’en occuper
    Votre petit potager demande une certaine attention pour pousser correctement. Il ne suffit pas d’arroser de temps à autre. Bien au contraire. L’arrosage est bien évidemment primordial, et tout manquement pourrait s’avérer fatal… Les règles sont simples : éviter d’arroser en milieu de journée, au plus fort de la chaleur durant l’été, et abreuver son potager le matin et le soir. Au printemps et en automne, c’est le milieu de journée qui est privilégié.

 

Maintenant à vous les bons petits plats bio et 100% fait maison ! 🙂 

About the author
Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

3 Comments

  1. Extrait:
    « Cultiver ses propres fruit et légumes ou acheter auprès d’un potager urbain renforce le développement du circuit court et permet de consommer des produits plus saints qui n’auront pas parcouru plus de 8000 kilomètres pour atterrir dans vos assiettes. »

    Des produits sains me suffisent. En espérant que le potager ne soit pas l’expression d’une nouvelle religion…

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