Agriculture de précision : révolution fertile pour une alimentation durable ?

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Dans ma famille on est agriculteur depuis plusieurs générations. Si j’ai mis fin à ce cycle, je m’intéresse toutefois au métier de mes aïeux et au grand défi qu’ils ont contribué à relever : celui de nourrir les hommes.

Il faudra nourrir 9 milliards de personnes en 2050

La tâche est aujourd’hui encore plus importante pour la nouvelle génération d’agriculteurs : selon l’INED, nous sommes 7 milliards d’habitants à peupler la terre, et nous serons 9 milliards d’ici 2050.

Sous l’effet conjugué de l’augmentation de la population mondiale et l’étalement urbain, les zones cultivables seront de plus en plus restreintes. C’est pourquoi le monde agricole se penche plus que jamais sur la question de savoir comment concilier la nécessité de produire d’avantage tout en préservant nos ressources.

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L’agriculture de précision est sur orbite

Quand on regard le ciel, on imagine pas immédiatement que des centaines de satellites sont pointés vers nous. Pourtant, au dessus de nos têtes, des marchés juteux s’ouvrent pour les sociétés qui financent la mise sur orbite de ces équipements. Après avoir conquis les secteurs de la défense, la sécurité, la cartographie nationale, l’ingénierie ou encore l’énergie, c’est auprès du secteur agricole que se sont tournés les marchands de géo-informations.

Les données géospatiales qu’ils récoltent ont permis de trouver de nouvelles applications clients. Ce fut le cas pour l’agriculture de précision et les techniques de cartographie de parcelles qui permettent par exemple de détecter sur un terrain les zones où l’apport d’azote est plus ou moins nécessaire. Côté équipement, des barres de guidage GPS, et des capteurs sont installées sur le tracteur, ainsi qu’un écran radar pour indiquer les zones à traiter en priorité. Certains modèles d’épandeurs sont capables de diffuser automatiquement plus ou moins de produit en fonction des données relevées et de permettre aux agriculteurs de gérer au plus juste les besoins de leurs cultures en produits phytosanitaires et engrais.

La juste dose pour limiter l’impact environnemental

Si j’aimerais voir tous les champs de la terre cultivés exclusivement en Bio, je sais que cette voie sera difficilement atteignable. Pour nourrir 9 milliards de personnes, on risque d’avoir recourt à des engrais et aux phytos dans les décennies à venir. Dans ce contexte, l’épandage ciblé par GPS me paraît un point positif, car la juste dose pour le plant permet entre autre de préserver la qualité de l’eau des nappes phréatiques. Et vous, que pensez-vous de ces techniques ? Vous semblent-elles adaptées aux défis de notre temps ? Ou y voyez-vous plutôt l’empreinte de greenwashers assez habiles pour faire tomber dans le panneau même les écolos ?!

http://youtu.be/4wjfNVddAYc
Photos : astrium-geo
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Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

5 Comments

  1. C’est une excellente chose que la technologie soit au service de l’agriculture. La menace avec cette explosion démographique va certainement conduire à l’utilisation de plus de produits chimiques pour augmenter le rendement. Aucune autre alternative?

  2. C’est une bonne chose que d’utiliser à la technologie à bon escient d’autant plus que la question d’une explosion démographique ne saurait tarder avec les conséquences inévitables qui vont avec! Le futur ne semble pas aussi meilleure qu’on ne le pense.

  3. Mettre la technologie au service de l’agriculture et de tout ce qui s’y rattache est une bonne chose car il faut l’avouer : nous manquons d’espaces cultivables! L’explosion démographique est une menace réelle même si elle semble latente.

  4. ce serait dommage de ne pas arriver à optimiser nos moyens de productions. Les aspects couverts par la technologie sont multiples et il est vraiment temps que l’agriculture en bénéficie pleinement

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