The Mind Bomb : un film décevant

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Au pays de l’écologie, tout n’est pas génialissime. Malgré les valeurs que nous partageons avec Greenpeace, je tiens à rester critique et objectif : The Mind Bomb est un navet.

Grande déception journalistique et visuelle

Enjoué à l’idée de découvrir le film des 40 ans de Greenpeace dans mon cinéma de quartier, j’ai acheté mon ticket pour voir ce reportage avec l’attente forte de découvrir plus en détails cette ONG : son fonctionnement, son histoire, ses pionniers, ses grands combats, ses objectifs. Bref, je voulais en savoir plus, le genre de choses qu’on peut attendre en regardant un reportage. J’espérais en prendre plein la vue.

5,60€ pour 52 minutes de projection : l’entrée n’était pas donnée, mais j’étais prêt à faire l’effort [ndr: au cinéma, j’ai toujours l’habitude de mettre en balance le prix d’une place et à la durée du film… ce qui me rassure, c’est que j’ai l’impression de ne pas être le seul à faire ça].

Bob Hunter et Ben Metcalfe lors de la première campagne de Greenpeace en 1971

Un fond embrumé : J’adore les reportages du magazine Envoyé Spécial, je trouve qu’ils sont particulièrement bien conçus, que la trame entre les images et les commentaires est fluide, et le sens de l’investigation limpide. Tout le contraire de The Mind Bomb. Ce film part vraiment dans tous les sens, et on cherche en vain un fils conducteur auquel se raccrocher.

Une forme hasardeuse : Pour commencer (et c’est un comble) : ce reportage n’est pas très… documenté. Une pauvreté qui m’agace particulièrement, tant les vidéos publiées par Greenpeace sur internet sont dynamiques, riches en informations et ludiques. Le rythme est mou, et on aurait aimé avoir plus de témoignages d’intervenants, de militants, pour découvrir les motivations qui poussent ces gens à s’engager. Bref, ça manque cruellement d’action alors que c’est justement le fond de commerce de Greenpeace.

Le concept de bombe psychologique

On comprend non sans mal l’unique chose à retenir du film : le concept de Greenpeace, son idée fondatrice, the mind bomb. Il s’agit de créer des situations, de les médiatiser pour provoquer des réactions et faire bouger les gens. Partageant l’idée qu’il faut parfois montrer du doigt ce qui ne va pas pour faire avancer les choses, je vous encourage à mon tour à l’action : si vous avez 5,60€ à dépenser, faites un don à Greenpeace plutôt que d’aller voir ce film !

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Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

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