Techniques de survie : la règle des 3

Le printemps pointe le bout du nez, et avec lui née l’envie d’aller crapahuter. Voyage, sport, bivouac, sortie nature, randonnée… tous les moyens sont bons pour profiter du plein air et s’aérer.

Quelques notions de survie pour améliorer sa sécurité

Notre environnement offre le meilleur comme le pire, et un ciel bleu peut rapidement virer à l’orage. Il est important de savoir bien réagir en fonction des conditions climatiques ou de situations imprévues. La pratique d’une activité de plein air comporte toujours des risques, c’est en ce sens que Ron Hood (instructeur de survie) a édicté la règle des 3 : une référence en matière de survie à laquelle ont contribué de nombreux adeptes de Bushcraft en y intégrant quelques mises à jour… voici la V2 !

3 secondes d’inattention

Il suffit même parfois de moins que ça pour se retrouver dans une situation délicate ou critique. Maintenir un état de vigilance dans tous ses déplacements est donc nécessaire : regarder où l’on marche et sur quoi l’on marche sont autant de conseils simples à mettre en pratique.

3 minutes sans air

Si ce point évoque immédiatement une situation où l’on serait immergé sans pouvoir sortir la tête de l’eau (résultat d’un mauvais choix d’itinéraire ou par manque de chance), le manque d’oxygène peut se faire sentir dans d’autres cas de figure et peut toucher également les personnes qui nous accompagnent : arrêt cardiaque, entaille, coupure profonde entrainant une perte de sang importante… le sang servant à irriguer nos organes et à leur apporter l’oxygène nécessaire pour fonctionner, il est important de savoir régir rapidement.

Dans ces cas, une formation de secourisme type AFPS est un atout certain pour faire face (massage cardiaque, garrot, point de compression…) et maintenir les chances de survie.

3 heures sans protection

Savoir se protéger des conditions climatiques, du chaud (déshydratation, insolation, hyperthermie…), du froid (hypothermie…) mais aussi de l’humidité (engelures, risque d’infection des plaies…) sont des principes importants pour se préserver, réguler sa température corporelle et rester maître de la situation. Le risque de décès (ou de complications cérébrales irréversibles) est certain au-delà de 41,5 °C, et en deçà de 28°C (car la température corporelle est alors insuffisante pour éviter l’arrêt du cœur). Choisir des vêtements adaptés, savoir construire un abri de fortune avec des branches ou creuser un abri dans la neige, faire un feu pour se réchauffer, ou se protéger du vent sont autant de chances de maintenir la température de son organisme entre 37° et 37,5° : une priorité pour continuer l’aventure !

Différents points d’échange thermique de notre corps : Chaque zone de notre corps est plus ou moins soumises à la perte de chaleur, ces pertes sont de l’ordre suivant : 20% si l’on ne se couvre pas la tête, 20% si l’on ne se couvre pas le cou, 30% si l’on se se couvre pas le torse, 10% pour les jambes, aines et bras : ce principe reste le même par tous les temps.

3 jours sans boire

Le corps humain est constitué de plus de 60% d’eau, soit 42 litres pour un adulte de 70kg (moi je dois être plus près des 50 litres), autant dire l’importance d’une bonne hydratation dans le fonctionnement de notre organisme. En situation de survie, il faut parfois savoir trouver de l’eau par soi-même pour se tirer d’affaire.

3 semaines sans se nourrir

Avant d’arriver à ce stade de survie, vous aurez de grandes chances d’être retrouvé par les secours si votre disparition inquiète quelqu’un à qui vous avez confié votre projet de destination : sinon, vous y serez confronté. Si vous n’avez aucune connaissance quant aux plantes comestibles, il vous faudra chasser (peut-être le moment d’apprendre à chasser sans fusil ?) ou pêcher votre pitance… avant d’allumer un feu pour la faire cuire : et là, rien de mieux que d’avoir dans son sac un briquet ou une pierre feu Firesteel plutôt que d’utiliser un silex ou un arc (on économisera ainsi pas mal d’énergie).

3 mois sans contact humain

Privé de tout contact social, un individu est souvent victime d’hallucinations avant de sombrer dans la folie. Il est alors vital de se raccrocher à n’importe quoi pour passer ce cap, quitte à s’inventer un compagnon de route.

Man versus Wild

http://www.youtube.com/watch?v=SITnRnGZZJICe passage de Man vs Wild où Bear Grylls traverse la rivière illustre bien la nécessité de savoir comment réguler sa température corporelle en situation de survie.

Seul au monde

Ce passage du film Seul au monde illustre quant à lui le besoin de lien social : un homme seul sur une île déserte s’invente un ami imaginaire nommé Wilson (son ballon de volley).

Autres articles en lien avec la survie

(Mes sources pour ce billet : nature-survie.com et davidmanise.com)

 

About the author
Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

One Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Inscrivez vous à la newsletter de l'Éco-Blog !

Inscrivez vous à la newsletter de l'Éco-Blog !

Un condensé de toute l'actualité écologique dans votre boîte mail, gratuitement.

Merci de votre inscription ! Un email de confirmation vient de vous être envoyé.