Abracadabra : du papier sans arbres !

Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de papiers fabriqués sans fibre d’arbre, et qu’il n’y a rien de magique là-dedans ?!

La demande d’un client de l’imprimerie nous a permis de découvrir un papier réalisé à partir de bagasse, un résidu de la transformation de canne à sucre bien souvent brûlé ou enfoui.

Bagasse : un papier écologique ?

En terme de bénéfice environnemental, l’intérêt du papier Bagasse est de valoriser un déchet jusqu’alors inexploité pour obtenir un produit entièrement recyclable.

Autres papiers avec 0% d’arbre dedans !

Les Jamaïquains n’ont pas le monopole du chanvre, il sert aussi à fabriquer de la pâte à papier, tout comme le lin. Ces 2 cultures ne nécessitent aucune irrigation, très peu de pesticides, d’herbicides et d’engrais.

Autre papier original : celui qu’Esra de chez Logincofor nous a fait découvrir… un papier à base de bouse d’éléphant appelé Po Po Paper. Nous proposons à l’imprimerie un papier moins exotique mais aussi original à base d’algues et dont l’effet moucheté est très intéressant. Et n’oublions pas le papier à base de bambou également !

Et maintenant, une page de réclame !

Pour tenter l’expérience d’une impression sur un papier écologique, contactez l’imprimerie, surtout que les champs d’applications sont vastes (offset, typographie, gaufrage, marquage à chaud, impression en relief…) et que tous types de documents sont réalisables.

Vous pouvez aussi rester sur une valeur sûre, le papier recyclé, ou peut-être découvrir le papier FSC, un papier issu de la gestion responsable des forêts… à vous de voir !

(Illustration Kǻrrde pour Flickr)

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Community Manager de l'imprimerie Villière (imprimerie écologique).

9 Comments

  1. La bagasse n’est pas un déchet inutilsé… C’est un résidu de la culture de la canne à sucre. Résidu et non déchet, la différence est subtile mais réelle !

    Qui plus est, la bagasse est actuellement utilisée pour l’alimentation du bétail, la construction et la production d’énergie (à petite échelle).

    Elle peut également être transformée en bio-carburant, mais ce n’est encore que le début pour cette filière !

    Le gisement est énorme mais les voies d’utilisation sont très nombreuses donc attention à la concurrence entre filières qui pourrait vite être désastreuse pour l’alimentation du bétail par exemple…

    La qualifier de déchet inexploité est dès lors un peu fort ;-). Et si on commence à exploiter la bagasse, il faudrait peut-être réfléchir à répercuter une partie du coût écologique du sucre sur cette dernière.

  2. Merci pour la référence au Poopoo papers !
    J’ai hâte de découvrir le papier à base d’algues, d’ailleurs j’ai surtout entendu parler de papier « à base d’algues de Venise ». J’ignore pourquoi cette précision « Venise ». Vous savez d’où provient le vôtre ?

  3. @Gizmo, à vrai dire… déchet ou résidu, peu importe le nom qu’on lui préfèrera : c’est avant tout une ressource qui est comme tu l’as dis utilisée à « petite échelle »… donc autant l’exploiter à fond.

    En revanche, pourrais-tu être plus clair concernant ton idée de répercuter une partie du coût écologique du sucre sur l’utilisation de la Bagasse ?

    Pourquoi devrait on faire cela puisque pour produire 1kg de sucre, l’impact environnemental reste le même, qu’on utilise ou non le déchet (ou résidu) comme ressource ?

  4. A partir du moment où le résidu entrera en concurrence avec d’autres substitut, il faudra bien tenter de lui trouver une valeur. La canne par exemple a plusieurs débouchés, si certains de ces débouchés sont reliés au débouché du résidu, exemple si on veut produire du biocarburant avec les deux, on aura au final la conclusion que la canne a un avantage du à son résidu qui est valorisé dans la même filière… Ce qui n’est pas possible pour tout ! Il faudrait donc internaliser le coût écologique du résidu s’il est utilisé si l’on veut pouvoir comparer plusieurs filières, vous voyez où je veux en venir ?

  5. Pour schématiser l’idée et l’illustrer (j’aime bien illustrer), disons que c’est comme si le paysan du coin devait attribuer un prix au fumier qu’il revend.

    Je comprends l’idée développée pour la Bagasse et effectivement, on s’empressera de lui trouver une valeur pécuniaire… mais ce qui importe au final c’est l’utilisation d’une ressource alternative peu exploitée, après, ça ne contribue qu’à faire marcher l’économie et ce n’est pas un mal.

    En revanche je pense qu’il s’agit là plus d’une notion économique qu’écologique… l’impact environnemental de la fabrication de sucre restant la même que la Bagasse soit utilisée ou non.

  6. Je ne vois pas trop d’exemple avec la bagasse, mais si on prend ce qu’on connaît plus chez nous, la betterave, si on n’a plus la pulpe pour nourrir le bétail, il faudra bien le nourrir avec autre chose, et donc au final, cette source de nourriture représente un coût s’il faut la substituer… 😉

    Merci pour le débat d’idées en tout cas !

  7. Mais j’ai appris des trucs … me coucherai bien moins bête ce soir … Esra avec du c*** d’éléphant dis donc ça c’est presque de la breaking news 🙂

    Drôle, instructif, un bon billet 🙂

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